Préalable : Quand nous parlons de cancer ici il ne s'agit jamais de le soigner. Il faut bien évidement aller voir son médecin pour ça. Notre propos est, pour les personnes en bonne santé, d'adopter un comportement et une alimentation qui permette de rester le plus possible en bonne santé.
Une étude suédoise met en évidence une diminution de 26% du risque de cancer de la prostate avec une alimentation riche en produits végétaux.
Alimentation et cancer de la prostate
En Extrême-Orient les cancers de la prostate sont plus rare, ce qui pourrait provenir de facteurs protecteurs d'origine alimentaire. Des études suggèrent des effets bénéfiques du soja ou certains produits céréaliers.
Isoflavones et lignanes en première ligne.
En effet, une alimentation riche en phyto-oestrogènes peut réduire le risque de cancer de la prostate. Les phyto-oestrogènes sont des composants que l'on retrouve naturellement dans l'alimentation végétale. Les isoflavones que l'on trouve majoritairement dans le soja, et les lignanes que l'on trouve dans les graines de lin et le pain de seigle, en constituent quelques exemples. Les Asiatiques consomment de grandes quantités de soja et de ses dérivés
Une étude suédoise confirme cette idée
L'alimentation de 1499 Suédois atteints d'un cancer de la prostate a été comparée à celle de 1130 hommes en bonne santé. Les résultats indiquent que les personnes assimilant le plus d'aliments riches en phyto-oestrogènes (comme le soja, les fèves, les noix, les baies, les graines de tournesol ou les graines de lin) présentent un risque de 26% plus faible. Un verdict qui plaide en faveur des aliments oubliés que sont les légumes secs, les noix, les graines et les produits céréaliers complets. Le remplacement d'une partie des produits laitiers par les produits à base de soja correspondants est également une manière simple d'intégrer plus de phyto-oestrogènes dans son alimentation quotidienne.
Vive les yaourts bifidus au soja !
D'après un article de Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste trouvé sur e-santé
De 50 à 75 ans un dépistage annuel est recommandé : dosage du PSA et puis éventuellement toucher rectal.
Autre étude sur le cancer de la prostate l'alimentation l'activité physique et la relaxation.
Elle a porté sur 93 patients atteints d'un cancer de la prostate, ayant refusé, pour des raisons personnelles, les traitements conventionnels. Répartis en deux groupes, certains ont poursuivi leur vie sans aucun changement notable, tandis que les autres ont modifié leurs habitudes quotidiennes. Ils ont adopté un régime presque végétarien, pauvre en graisses, mais riche en fruits et en légumes, en céréales complètes et en légumineuses, en soja, en vitamines et minéraux. Ils ont également pratiqué des activités physiques d'intensité modérée et des séances de décontraction de type yoga. Enfin, ils ont participé chaque semaine à des groupes de discussion.
Un an plus tard, les auteurs constatent que le taux de PSA (antigène prostatique spécifique), un marqueur spécifique du cancer de la prostate, avait diminué de 4% dans le groupe ayant changé de style de vie, tandis que les sujets témoins voyaient leur taux augmenter de 6%.
On ne peut tirer de conclusion définitive à partir de cette seule étude mais elle va néanmoins dans le sens supposé.
d'après un article du Dr Philippe Preles sur e-santé
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Réputées pour les infections urinaire et les troubles de la prostate.
Jus de grenade
Son action antioxydante est similaire à celle du vin et du thé vert. il empêche le dépôt de graisses sur les parois des artères, et inhiberait la progression de l'athérosclérose
Ce fruit pourrait, chez l'homme, retarder la progression d'un cancer de la prostate.
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