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Thérapie cognitive


Le mot "Cognition" vient du latin "Cognito" signifiant : une pensée.Le terme "Cognition" comprend l'ensemble des connaissances, des croyances et des représentations mentales d'une personne.

Dans un sens plus large, cela inclut les mécanismes par lesquels on acquiert de l'information (démarches d'apprentissage), la traite, la conserve et l'exploite. Les cognitions sont liées à la perception, à l'éducation, à l'apprentissage, à la mémoire, à l'intelligence, à la fonction symbolique et au langage.

Plus simplement, nos "cognitions" sont nos croyances et nos pensées.



Nos émotions sont le fruit de nos pensées.


"You feel the way you think." D. Burns.C'est le principe premier de la thérapie cognitive : ce n'est pas le monde extérieur qui est la cause de nos émotions et de notre humeur, mais seulement la représentation que l'on en a, les pensées qui nous traversent l'esprit.

Schéma d'après David Burns.





Cette idée est très ancienne. Les philosophes stoïciens de l'antiquité l'avaient déjà clairement exprimée il y a deux millénaires (voir Stoïcisme et Thérapie Cognitive).Les fondateurs de la thérapie cognitive, dans la deuxième moitié du 20ème siècle, ont toujours affiché l'influence de la philosophie stoïcienne sur leur théorie.

Si la dépression était la conséquence de conditions de vie difficiles, on devrait en théorie observer des vagues de cas de dépression en période de guerre, ou dans des pays touchés par la malnutrition. Or on constate plutôt le contraire (on se suicide moins en temps de guerre qu'en temps de paix, moins en Afrique qu'en Europe).


En fait, il apparaît qu'une grande proportion des personnes souffrant de dépression ont une vie que d'autres pourraient considérer comme a priori satisfaisante, voire enviable : situation financière normale, famille aimante, pas de traumatisme particulier, pas de maladie organique, pas de pression ni de danger marquant. La dépression n'est pas causée par l'environnement du sujet, mais par les pensées et les schémas mentaux qu'il emploie pour l'interpréter.


C'est donc en apprenant à travailler sur ses cognitions qu'une personne pourra sortir de sa dépression. C'est précisément là le but d'une thérapie cognitive.



Les distorsions cognitives.

Les cognitions étant par nature plus ou moins subjectives, elles peuvent conduire le sujet à une vision approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde. Chez le sujet dépressif, les distorsions cognitives, c'est à dire des interprétations et des représentations biaisées du monde privilégiant systématiquement une vision négative et pessimiste des choses, sont responsables de son incapacité à évaluer la réalité de manière positive ou neutre. Le patient ne semble plus capable d'objectivité. Ces distorsions peuvent concerner des domaines plus ou moins importants de la vie d'une personne.


Aaron Beck a défini la dépression comme étant le résultat de distorsions dans trois domaines majeurs :

1. Cognitions sur soi.

2. Cognitions sur l'environnement (le monde et les autres).

3. Cognitions sur l'avenir.


Ces 3 grands types de distorsions constituent ce que l'on appelle la triade de Beck. On peut les retrouver à des degrés divers chez tous les patients déprimés. Exemples de distorsions cognitives chez un patient dépressif :

Cognition sur soi : "Je ne vaux rien", "Je ne suis pas à la hauteur".

Cognitions sur l'environnement : "Ce monde est pourri", "Les gens sont égoïstes".

Cognitions sur l'avenir : "Rien ne s'améliorera jamais", "C'est sans espoir".


Chez une personne dépressive, ces expressions ne sont pas de simples paroles en l'air destinées à attirer l'attention. Elle correspondent à la véritable représentation mentale qu'elle se fait du monde et d'elle-même.


Le rôle du thérapeute est de faire prendre conscience au patient de ces distorsions cognitives, et de l'amener à une représentation plus "normale" et plus rationnelle des choses. Pour cela, il va, dans un premier temps, devoir apprendre au patient à devenir métacognitif, c'est-à-dire l'amener à réfléchir à la manière dont il pense. (cette capacité à réfléchir à la manière dont on pense apparaît habituellement chez l'enfant vers l'âge de 6 ans. Elle tend à disparaître chez les personnes souffrant de dépression).


Source Therapie.cognitive.free.fr principes.html




 

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