La pub a pris des proportions inquiétantes en profitant des progrès techniques permettant de fabriquer de grandes affiches pour pas cher et de les placarder sur des grands panneaux le long des routes et dans les villes puis avec les journaux à grand tirage, les magazines, la TSF devenue la radio puis avec la télévision, internet et enfin les médias qui en sont la somme.

 

Toute l‘économie a les yeux rivés sur la publicité qui s’est perfectionnée au point de manipuler nos cerveaux. Le directeur de TF1 nous a dit la vérité - il doit le regretter ; ça lui a sûrement échappé - ses programmes sont faits pour offrir des cerveaux disponibles à monsieur coca cala et ses copains.

 

Résultat au lieu de mêler divertissements et culture de façon harmonieuse, on nous sert un nivellement par le bas. Entre parenthèse, vous êtes vous amusé à compter le temps que le public des studios télé passe à applaudir ? Non bien sûr. Par hasard en zappant je me suis aperçu que je tombais tout le temps sur des applaudissements. Il se trouve que la durée totale des applaudissements approche ou dépasse les 50% du temps de certaines émissions.

 

Sur le plan de la santé on est mal barré. D’un côté l’agroalimentaire cherche à tous nous transformer en obèses et il y arrive et à l’autre bout la mode transforme nos filles en anorexiques, même les garçons s'y mettent; pour des raisons d’esthétique dite moderne. Pas de juste milieu vive l’excès dans tous les sens.

 

L’Espagne a enfin réagit en interdisant un défilé de mode aux mannequins dont l’IMC est < 18. L’IMC quoi c’est ça ? On en parle quelque part sur le site : Voir le chapitre sur LE POIDS IDEAL

 

Bravo l’Espagne.

  

 

L'Union fédérale des consommateurs Que Choisir vient de publier des résultats édifiants sur les dangers des publicités de l'industrie agroalimentaire, qu'elle accuse de « fabricants d'obésité ». Les publicités qui ciblent les enfants favorisent nettement les produits provoquant un déséquilibre alimentaire chez les enfants et contribuent au développement de l'obésité.

(Ben voyons, le but des fabricants et des commerçants est de vendre le plus possible. Pour les produits alimentaires quoi de mieux que des obèses qui mangent en gros deux fois plus. )
 

La publicité déséquilibre l’alimentation des enfants…

Afin d’évaluer l’influence de la publicité télévisée sur les comportements alimentaires des enfants, l’UFC Que Choisir a mené sa propre enquête. Plus de 350 familles et 700 personnes ont été interrogées
Durant 15 jours, 217 spots publicitaires ciblant les enfants et donc diffusés aux heures des émissions pour les enfants, ont été analysés : 89% d’entre eux font la promotion de produits très gras, très sucrés et très salés. Or ces produits n’ont pas d’intérêt nutritionnel et sont consommés en dehors des repas, ou bien au petit-déjeuner ou au goûter. C’est le cas des gâteaux en tout genre, des viennoiseries et des céréales "très ou trop ?" sucrées pour petit-déjeuner.

En bref, ces produits contribuent au déséquilibre alimentaire, au détriment de l’apprentissage d’une alimentation saine durant l’enfance.

 

Cette forte influence de la publicité se retrouve dans les placards et les frigos. Plus les enfants sont exposés à la publicité, plus les produits de marque ayant fait l’objet d’une publicité intensive sont représentés dans les réserves familiales. (Cela prouve l'efficacité de la pub) Et ce sont principalement des produits nutritionnellement déséquilibrés. (Cela prouve qu'il faut se méfier)

 

 

En conséquence, l’industrie agroalimentaire est accusée de participer très activement à l’augmentation rapide de l’obésité infantile. Chaque année, le nombre de Français obèses s’accroît de 5,7%. Afin de contrer cette mortelle tendance, l’UFC-Que Choisir demande que « les publicités pour ces produits soient interdites lors des programmes pour enfants » et de définir plus largement la notion de « programmes pour enfants ».

 

Inspiré par un article d'Isabelle Eustache sur e-santé