Bonne nouvelle !
Les Françaises sont les plus minces d'Europe
L’étude de l’Ined publiée dans la revue « Population & sociétés » nous apprend que les Françaises sont les plus minces d’Europe. Elles ont le meilleur rapport entre le poids et la taille (Indice de Masse corporelle IMC) : 23,5 contre 24,5 pour les Irlandaises (mesuré en 2007).

L'art de résister à la tentation !
Le journaliste continue en critiquant (comme le veut le sport national français) au lieu de s’émerveiller de cette chance : « Pourtant, elles sont six sur dix à déclarer vouloir perdre du poids »
Il ne sait pas que l’indice de masse corporel (IMC) idéal n’est pas de 23,5 mais 20 à 22 et que les tops models pour lesquels il ne faut plus parler de minceur mais de maigreur descendent jusqu’à 18 et même 17 (ce qui est très mauvais pour leur santé et doit être effectivement formellement déconseillé).
Il n’y a donc pas contradiction à vouloir perdre encore un peu de poids quand on est à 23 mais il faut le faire avec prudence car trop de privations est nuisible à la santé du corps en entrainant un manque de vitamines et de minéraux.
Les formes aux temps où manger à sa faim était rare étaient un symbole de richesse et de bonne santé, également de sensualité et de générosité.
Au Moyen-âge, émerge une critique, d’ordre religieux, à l’égard du péché de gloutonnerie. Dans sa sagesse l’église avait compris que tout excès est nuisible. A la Renaissance on reproche au gros d’être balourd. A la Révolution française et au XIXe siècle : le gros est un riche ex noble ou bourgeois et devient l’ennemi du peuple. La haine des riches est un argument politique porteur malgré que Gandhi ait dit « L’incitation à a haine ne profite pas à l’humanité »
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