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Les allergies aux pollens, de quoi gâcher les beaux jours !
sante journaldes femmes cartes des pollens
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Les symptômes de l'allergie aux pollens
Le nez qui coule, la gorge qui chatouille, des
démangeaisons... Tous les ans au printemps, les mêmes symptômes
reviennent. Nos conseils pour enfin trouver un traitement.
Le rhume des foins ressemble à un rhume classique avec ses symptômes habituels :
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Le nez qui coule.
Le nez bouché.
Les éternuements.
Parfois d'autres symptômes sont associés, comme la conjonctivite (les
yeux qui larmoient, rougissent et grattent) et des démangeaisons du
nez, parfois du palais.
Le Dr Marmouz, allergologue à Pontoise et Gisors nous dit : "Face à
ces symptômes, il ne faut pas se dire que ça va passer, il faut
consulter son médecin. Si l'on attend, l'allergie risque de
s'intensifier, et de s'étendre à d'autres allergènes (aliments, animaux,
acariens...).
De plus, une allergie localisée aux yeux ou au nez peut toucher les
voies hautes et entraîner des otites, des sinusites ou même se
compliquer en asthme. Il faut être particulièrement attentif à la toux,
aux sifflements lors de la respiration ou aux essoufflements
respiratoires.
Les 3 grandes familles végétales à pollens allergisants
Les arbres.
Les graminées.
Les herbacées.
Les types de pollens responsables des rhinites allergiques varient
selon les variétés de végétaux et donc des régions et des saisons.
Généralement les symptômes de rhinite apparaissent :
De février à avril pour les pollens des arbres (cyprès, bouleaux, frênes...) ;
de mai à juillet pour ceux des graminées (prairies, pelouses, jardins...) ;
et d'août à octobre pour les herbacés (armoise, ambroisie).
Certains pollens restent cependant dans l'atmosphère toute l'année.
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Soigner les allergies
Il existe des médicaments disponibles sans ordonnance en pharmacie.
Les antihistaminiques agissent rapidement sur
l'écoulement nasal ainsi que sur les démangeaisons du nez. Respecter les
posologies.
Les antihistaminiques peuvent induire une somnolence. Pensez-y si vous
devez prendre le volant et demandez conseil à votre pharmacien.
On peut également utiliser des corticoïdes locaux pour le nez ou les
yeux. Sous forme de solutions nasales, ils ont une action
anti-inflammatoire et permettent de déboucher le nez. Ils ne doivent pas
être utilisés sur une trop longue période car ils risquent de
fragiliser les muqueuses à la longue. A utiliser avec précaution et
parcimonie.
Les spray à base de calendula. Cette plante herbacée est connue pour son
action calmante et décongestionnante et peut être utilisée
quotidiennement lors des périodes de pollinisation. C'est en plus un
produit naturel (comme les annamites phalloïdes
! Je me permet cette remarque pour attirer l'attention sur le fait que
tout ce qui est naturel n'est pas forcément bon. Mais en pharmacie vous
ne risquez rien.)
Consulter un allergologue
Une allergie persistance peut avoir des répercussions
au quotidien. La rhinite peut provoquer des troubles du sommeil et une
grande fatigue. Avant d'en arriver là, dès que les symptômes sont
gênants et persistant, lorsque les traitements classiques prescrits par
le médecin traitant ne sont pas suffisants, avec son accord, consultez
un médecin spécialiste allergologue.
Test cutanés
Les test cutanés permettent de savoir à quels
allergènes on est sensible, il y en a souvent plusieurs. Ils permettent
de savpoir comment se comporter pour réduire les allergies, si l'on est
allergique aux pollens de graminées, il faut éviter de lézarder dans un
parc ou de tondre sa pelouse. Si on est allergique aux pollens de
bouleau on risque de l'être aussi à certains fruits comme les cerises ou
la pomme.
Dans le cas du rhume des foins,
le médecin va utiliser le test cutané "prick test". Il consiste à
injecter sous la peau de très faibles doses de plusieurs allergènes (sur
l'avant-bras ou dans le dos). C'est rapide et indolore. En cas de
réaction positive à un allergène, il apparaît un gonflement et une
rougeur à l'endroit de la piqûre s'accompagnant de démangeaisons au bout
de 10 à 15 minutes .
Une analyse de sang permet de doser les anticorps à un allergène donné.
La désensibilisation : pour en finir avec les pollens
Lorsque l'allergène responsable est identifié, le
médecin allergologue va proposer une désensibilisation à son patient.
C'est sur le même principe que le vaccin : on administrer à l'organisme
des doses supportables d'allergène pour l'habituer à sa présence et
rendre l'organisme résistant.
La désensibilisation commence en dehors de la
période pollinique et est prolongée quelques mois pendant la saison. On
peut la proposer aux adultes et aux enfants dès l'âge de 5 ans.
Auparavant il fallait se rendre chez le médecin pour
qu'il fasse les injections d'allergène sous la peau. Aujourd'hui, il
suffit de déposer quelques gouttes de l'allergène sous la langue tous
les matins à jeun. Plus on avance dans le traitement et plus les prises
s'espacent.
La désensibilisation notamment pour les allergies
aux pollens de graminées réussit dans 60 % à 80 % des cas. Lorsque
plusieurs pollens sont en cause en même temps, elle n'est généralement
pas utilisée. Les traitements se prolongent généralement 3 à 5 saisons.
La désensibilisation permet souvent d'éviter que d'autres allergies
apparaissent avec le temps et diminue le risque d'asthme et d'eczéma.
Source Le journal des femmes, l'internaute
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