La graphologie est toujours très utilisée par les entreprises pour fournir un des critères d'embauche, alors quelques trucs sont bons à connaître.
La dimension des lettres
La dimension de l'écriture est le sentiment que nous avons de notre propre importance, le type de relation que nous entretenons avec les autres et la réalité. Le graphisme de l'écriture comprend trois zones : la hampe, partie supérieure de l'interligne la zone médiane, la partie centrale le jambage, la partie inférieure.
La partie médiane correspond au sentiment de soi. Des hampes et jambages prononcés sont bien souvent synonymes d'une motivation à aller chercher en dehors de soi d'autres choses, de sortir de sa zone de confort". Une hampe prononcée pourra ainsi être symbole d'un idéalisme, d'une ambition importante quand le jambage accentué représentera le besoin de puiser dans des réserves, se ressourcer.
La direction des lignes
Elle peut dépendre de l'humeur de moment. C'est pour cela qu'une étude graphologique sérieuse ne peut se faire qu'à partir de plusieurs textes.
Ecriture ascendante Signe d'un enthousiasme passager, d'une tendance à s'exalter.
Ecriture descendante Dans ce cas on observe un certain découragement et de la fatigue.
(Donc pensez à écrire en montant très légèrement. Si besoin inclinez votre papier à lettre de façon qu’en écrivant droit la ligne monte légèrement !)
La vitesse de l'écriture Une écriture lente sera synonyme de recherche d'esthétique ou de laisser-aller alors qu'une écriture rapide symbolisera plutôt une forme de spontanéité, un dynamisme certain. La pression forte Si le trait est appuyé, on remarquera une certaine énergie, une forte personnalité, une volonté puissante. Si la pression est très irrégulière, cela peut se voir comme une résistance aux difficultés.
Dans l'étude de la pression, il convient aussi d'étudier la qualité du trait. S'il est épais, il reflétera plutôt la sensualité, une importance de l'instinct. S'il est fin, le scripteur maîtrisera davantage ses émotions.
La pression faible Dans le cas d'une écriture légère, peu appuyée, on peut penser que la personne fait preuve de délicatesse, de discrétion mais on peut également l'interpréter comme un manque de tempérament.
L'inclinaison des lettres
Une personne qui a tendance à incliner ses lettres vers la gauche fait penser qu'elle est tournée vers son passé, qu'elle se base sur son vécu et a peut-être du mal à se projeter vers l'avenir. Si l'écriture penche vers la droite, cela indique une certaine ouverture sur le présent et l'avenir, mais aussi une ouverture sur les autres, un besoin d'aller de l'avant.
(Alors penchez vous à droite; pas trop pour ne pas tomber !)
L'irrégularité dans les inclinaisons incite à déduire que "l'individu est tiraillé entre plusieurs tendances contradictoires, n'arrive pas à se positionner ni à prendre de franches décisions. (Bref, à éviter si possible)
La symbolique des marges
La norme scolaire définit une marge classique à un cinquième de la page. "La marge de gauche symbolise notre relation au passé et celle de droite notre relation avec l'avenir, le monde extérieur".
Tout excès dans ces domaines peut donc être analysé comme une difficulté à tirer un trait sur le passé dans le cadre de la marge de gauche et à appréhender le futur dans le cadre de la marge de droite. Si un texte est long et a tendance à buter sur le bas de page on peut avoir affaire à un impulsif, un passionné qui ne se donne pas le temps et bute sur le bas de page.
(Donc ni trop, ni trop peu !)
L'ordonnance du noir et du blanc
Dans l'étude spatiale, la place des espaces et des marges est significative. La façon dont l'écriture occupe la page (de manière dense ou aérée par exemple) représente l'espace personnel.
Ainsi, "la dominance du noir montre le besoin de prendre possession de l'espace, d'agir, d'imposer sa marque. Lorsque le blanc l'emporte la vie inconsciente domine ainsi que le besoin de solitude, de rêve, cela peut aller jusqu'à l'isolement , la peur des autres.
(Mais si vous trouvez qu'il y a trop de blanc dans votre lettre ne rajoutez pas une tache !)
La signature
La signature est la projection de notre image. Une ligne sur laquelle on écrit son nom, sur laquelle on s'appuie, peut traduire le besoin de soutien ou d'affirmation de ce que l'on dit être socialement. Le rail au sein duquel on intègre sa signature peut être une façon de se protéger, de se sentir guidé..." C'est la même symbolique que l'on retrouve dans la signature enclavée dans un cercle, pour laquelle le cercle fait office de protection face aux intrusions extérieures.
La position de la signature Collée au texte elle peut être interprétée comme une manière de s'impliquer à l'extrême dans ce que l'on écrit". A l'inverse, éloignée du texte, cela pourra être considéré comme une prise de recul, une manière de se mettre en retrait, une façon de se réserver le droit de revenir sur ce que l'on a dit.
Une fois encore, au-delà de la simple symbolique, le graphologue s'attachera à analyser ce positionnement de la signature à la lumière d'un ensemble d'éléments qu'il observe dans le texte. |