L'insomnie

L'insomnie n'est pas due au hasard, mais influencée par notre mode de vie et l'adaptabilité de notre organisme. D'après les sondages (hum! *) 40 % des Français sont fâchés avec le sommeil. Et passer des nuits blanches quand on est pas à Saint Petersburg est déprimant!

Principales causes externes des troubles du sommeil.

L’abus d’écrans

Au bureau, l'écran de l'ordinateur, à la maison la télé, les consoles de jeux et encore l'ordinateur. Et maintenant les téléphones mobiles avec leurs petits écrans fournis sans loupe ! De quoi fatiguer la vue tout ça, donner mal à la tête et garder le cerveau en activité tard le soir.

Veiller tard

« Il y a trente ans, après 22 heures, il n’y avait plus rien en dehors de quelques films ennuyeux, explique la docteur Sylvie Royant-Parola, responsable du centre d’exploration du sommeil de la clinique du Château de Garches (Hauts-de-Seine). Aujourd’hui, c’est devenu l’heure où les chaînes diffusent des émissions — politiques, culturelles — que les gens, notamment les jeunes, regardent. »

Autre fléau, le Net et plus particulièrement les réseaux sociaux. Sur ces réseaux il faut faire de bons mots, dire des choses intelligentes, avoir le cerveau en éveil », Aucune chance donc de s’assoupir devant Twitter ou Facebook. D’autant plus qu'un écran d’ordinateur, en raison de la lumière qu’il diffuse, stimule le cerveau.

La solution ? Stopper toute activité avec écran une heure avant le coucher.

L’allongement des temps de transport

Nous passons de plus en plus de temps dans les transports, on doit partir plus tôt le matin et on rentre plus tard le soir. Ce qui veut dire moins de temps à passer au lit.

Les horaires décalés

Personnels des hôpitaux, policiers, agriculteurs, ouvriers, hôtesses de l’air…Près de 20 % de la population active travaillent en horaires décalés ou de nuit. Ces rythmes peuvent conduire à une désynchronisation de notre horloge interne et à un déficit de sommeil accentué par une vie familiale elle aussi en décalage. Même rentré à 2 heures du matin du boulot, il faut parfois se relever à 7 heures pour emmener le petit dernier à la crèche. Dans ces cas extrêmes il existe des formations afin d’apprendre à mieux repérer ses cycles de sommeil.

Le stress au travail

La crise économique a aussi une grande influence : peur de perdre son job, conflit avec son supérieur rachitique (dixit Coluche!)… La peur de ne pas réussir à avoir un contrat ou le sentiment d’être débordé. Plusieurs études ont montré l’impact du stress au travail sur le sommeil. Une étude japonaise a montré en plus que le décalage entre l’effort et la récompense (quand récompense il y a!) est associé à l’insomnie.

Un remède à ne pas négliger quand c'est possible : la sieste.

Une sieste réparatrice de trente à quarante-cinq minutes maximum (la durée idéale étant vingt minutes) peut améliorer les choses, Jacques Chirac l'a même vantée. Si l’organisme doit s’adapter à des changements de rythme il fatigue plus. C’est le cas de la fatigue du lundi matin alors que ça va mieux à partir du mercredi. il est impératif d’avoir des horaires de lever et de coucher le plus réguliers possibles.

Source : Le Parisien : les insomnies